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La connaissance est un bien commun qui est là pour être partagé.

Parce que la connaissance est un bien non rival, on ne peut pas se l'accaparer en la volant au voisin. Parce que celui qui accapare la connaissance est celui qui ne la partage pas. Parce que la connaissance ne devrait pas pouvoir être enfermée. Pour une connaissance libre, libre comme l'air.

Pour cela, le contenu du projet et des productions ShakePeers sont distribués sous une licence Creative Commons Attribution et Partage à l'identique (la même licence que Wikipédia, notamment). En bref, cela signifie que :

  • vous pouvez redistribuer ShakePeers au monde entier, sous la forme que vous voulez ;
  • vous pouvez diffuser des versions modifiées ou non, payantes ou non des contenus de ShakePeers ;
  • à condition de conserver une licence CC-BY-SA ou équivalente. C'est l'assurance que le contenu produit reste libre.

Une licence pour quoi faire ?

En France, et dans de nombreux pays, les œuvres produites tombent par défaut sous le coup du droit d'auteur traditionnel, dans lequel l'auteur dispose de tous les droits sur son œuvre. Autrement dit, si je veux utiliser un document sous droit d'auteur traditionnel avec des collègues lors d'une intervention, en présenter des extraits dans une publication, l'adapter pour le rendre plus proche de mes besoins, pédagogiques par exemple, je n'ai pas le droit de le faire sans obtenir une autorisation de l'auteur. Ce droit d'auteur total se manifeste par les petites phrases '© Tous droits réservés' et ses multiples dérivés.

Ce droit d'auteur traditionnel pose problème pour des biens informationnels, pour la connaissance qui n'existe que si elle est partagée. De plus, le problème se pose de manière d'autant plus sévère si l'œuvre ou le document a été composé à plusieurs mains. En effet, sur ShakePeers, un document peut être édité par des dizaines de personnes successivement. Dans ce cas là, comment obtenir l'accord de reproduction de tous ces auteurs ?

Une solution consiste à détourner ce droit d'auteur, pour accorder des droits aux lecteurs, plutôt que pour leur en priver. En effet, si l'auteur annonce publiquement qu'il encourage ses œuvres à être diffusées, modifiées, etc. c'est son droit, puisqu'il est au sens de la loi le propriétaire de son œuvre.

Une licence formalise cet acte de don. Une licence permet de définir précisément ce que l'auteur autorise et ce qu'il n'autorise pas. Par exemple, m'autorise-t-il à diffuser des travaux dérivant de son œuvre originale ? Ou encore, ai-je le droit de vendre son œuvre ?

Quelle licence ?

ShakePeers a fait le choix de la licence Creatives Commons Attribution et Partage à l'identique (CC BY SA), qui autorise la diffusion et la modification des œuvres originales sous deux conditions seulement :

  • de citer l'auteur et la source d'origine du document
  • que les œuvres dérivées soient elles aussi diffusées sous la licence CC BY SA, assurant que l'œuvre dérivée soit elle aussi libre.

Pourquoi ce choix ?

  • La volonté de diffuser un savoir le plus largement possible ;
  • Une volonté d'agir activement, d'un savoir qui se libère, qui s'essaye.

Questions diverses

Que puis-je faire et ne pas faire avec ShakePeers, exemples à l'appui.

  • S'inspirer
  • Réutiliser
  • Diffuser
  • Vendre
  • Autres : Voir le site CC
  • Revenir en arrière ?